Maria Valtorta est enterrée à Florence.
La ville qu'elle aimait tant, et où il a soigné les soldats blessés de la Première Guerre mondiale, a accueilli sa dépouille mortelle, qui a été enterrée à la Ss. Annunziata
MARIA VALTORTA MEURT LE 12 OCTOBRE 1961
Maria Valtorta mourut le jeudi 12 octobre 1961, à 10h35 par une matinée paisible et radieuse.
Le Père Innocenzo M. Rovetti, qui l’assistait, fut frappé de ce qu’elle rendit l’âme alors même qu’il récitait les premiers mots de la prière des agonisants. C’était comme une dernière obéissance à la volonté de Dieu: Maintenant tu peux quitter ce monde, âme chrétienne. Quitte-le… au nom de Dieu le Père tout-puissant qui t’a créée… au nom de Jésus Christ, Fils du Dieu vivant qui a souffert pour toi… au nom du Saint Esprit qui a fait sa demeure en toi par la grâce du baptême. Qu’aujourd’hui tu vives dans la paix et la joie du Paradis…
Jésus lui avait déjà dit qu’au terme de son travail, il l’emporterait, sans qu’elle s’en aperçoive, de la réalité terrestre à la réalité céleste.
“[…] comme tu seras heureuse lorsque tu réaliseras que tu es dans mon monde pour toujours et que tu y seras venue de ce pauvre monde sans même t’en apercevoir, en passant d’une vision à la réalité, comme un petit enfant qui rêve à sa maman et s’éveille alors qu’elle le serre sur son coeur. C’est ainsi que j’agirai à ton égard.” (Les Cahiers de 1944, 12 septembre)
L’inhumation eut lieu le 14 au cimetière de Viareggio. Fin 1952, Maria Valtorta avait voulu laisser par écrit les dispositions pour sa mort. Elle voulait des funérailles les plus simples, au petit matin, avec quelques proches.
A partir du 14 octobre 1962, jour de l’hinumation, jusqu’au 12 octobre 1971, jour de l’exhumation, la dépouille de Maria Valtorta furent enterrée au n° 27 du Champs B du cimetière de la Miséricorde.
A partire du 15 octobre 1971 les restes mortels de Maria Valtorta, bien rangés après la reconnaissance et le traitement scientifique, ont été gardés dans le même endroit que ceux des parents, à la Galerie du Rédempteur.
MARIA VALTORTA ENTERREÉ À FLORENCE
Il y a cinquante ans, dans la matinée du 2 juillet 1973, un lundi, la cité de Florence accueillait les Restes mortels de Maria Valtorta.
La journée avait commencé à Viareggio, au cimetière de la Miséricorde. Le corps de Maria Valtorta y avait été exhumé deux ans auparavant, le 12 octobre 1971, jour du dixième anniversaire de sa mort. Ses ossements, après avoir été soumis à un traitement approprié de la part du Postulateur général de l’Ordre des Servites de Marie, étaient restés conservés dans une caisse métallique déposée dans la tombe des Parents, une niche de la Galerie du Rédempteur.
Étaient présents ce 2 juillet : Marta Diciotti, le Père Roschini, Anna-Maria Mencarini [une voisine de Maria Valtorta qui la connut particulièrement] et ses trois filles, Claudia Vecchiarelli et Emilio Pisani.
Le gardien du cimetière fit enlever la pierre funéraire et ouvrir la niche, d’où il sortit la caisse et la remit à Marta.
Peu après, de la place du cimetière, partit un bref cortège de deux voitures. Sur le siège arrière de la voiture que conduisait Emilio Pisani avec le Père Roschini à ces côtés, Marta et Claudia étaient assises tenant la précieuse caisse au milieu. À leur suite, la seule escorte était la voiture de la famille Mencarini.
Avant de se diriger vers l’autoroute de Florence, ils ont fait un détour vers le centre-ville. En parcourant la longue Via Antonio Fratti, ils ont pu s’arrêter quelques instants devant « sa » maison, favorisée par le signal au rouge du feu tricolore qui était alors installé au carrefour avec la Via Leonardo.
À Florence, où ils sont arrivés vers onze heures, les attendait, avec le Père Berti venu de Rome, la Communauté des Servites de la Santissima Annunziata. Leur demande de pouvoir donner une sépulture privilégiée à l’illustre Tertiaire de leur Ordre avait été acceptée par l’Archevêque de Florence, le cardinal Ermenegildo Florit, qui avait indiqué la Chapelle du Chapitre dans le Grand Cloître de ce complexe monumental comme lieu d’inhumation. Deux autres autorisations avaient été nécessaires : celle du ministère de la Santé, puisqu’il s’agissait de la translation de restes de mortels, et celle de la surintendance des « Beaux-Arts », qui avait dicté les règles de la pierre tombale.
Le 2 juillet 1973, le Père Gabriele Alessandrini, prieur du couvent, guidait le bref cortège dans le Cloître.
Dans la chapelle, la caisse resta exposée devant l’autel durant la sainte messe que le Père Roschini concélébra avec le Père Berti et un autre prêtre Servite, Père Celestino M. Bresci.
À la fin de la Messe, le Père Roschini prononça un discours marquant. Il comparait la sobriété de notre cérémonie, qui se déroulait en présence de quelques intimes, à l’atmosphère de solitude qui avait enveloppé les grands événements comme l’Annonciation, la Visitation, la Nativité. Il illustra, par de courtes indications, la spiritualité de Maria Valtorta et les bénéfices spirituels que ses Écrits produiraient dans le monde. Il définit le 2 juillet 1973 comme « une date historique pour l’Église, pour la ville de Florence, pour l’Ordre des Servites de Marie, pour le monde entier ».
La caisse métallique contenant les ossements de Maria Valtorta, placée dans une caisse en bois pré-préparée, fut descendue, avec un parchemin signé par toutes les personnes présentes, dans le caveau funéraire, ouvert sur le sol à côté de l’autel. Le caveau a finalement été muré et fermé avec la pierre tombale. Le rite se terminait par la bénédiction.